Notre système de retraite actuel vous le savez est constitué de 42 régimes et il a été construit sur des logiques de statuts professionnels qui n’ont plus aujourd’hui la pertinence qu’elles avaient en 1945. Multiplicité des règles et des exceptions, complexité des calculs, notre système est illisible, générateur d’injustice et freine la mobilité professionnelle. En bref, aujourd’hui, personne ne s’y retrouve et ne sait où il en est.

Il est donc grand temps que nous transformions ce système complexe et illisible. C’était un engagement pendant la campagne présidentielle et aujourd’hui, très concrètement, la réforme à laquelle le Gouvernement travaille vise à créer un système universel dans lequel un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le montant où il a été versé et quel que soit le statut de celui qui a cotisé.

Pour cela, une concertation exemplaire avec les partenaires sociaux a été initiée en mai 2018 et s’accompagne d’un dispositif de consultation et de participation citoyenne.

La création d’un système universel de retraite a pour vocation d’apporter la simplification à laquelle assurés et cotisants aspirent, de garantir l’égalité de tous devant le système de retraite en élaborant des règles sur des principes clairs, lisibles et transparents. Il s’agit d’accompagner et de faciliter les mobilités professionnelles et d’épouser les besoins des parcours au travail au lieu de raisonner en termes de statut et de carrière.