Question au gouvernement

Question écrite n°18150

Application du surloyer de solidarité aux logements nouvellement conventionnés

Publication

26 mars 2019

Rubrique

Logement

A l’intention de

M. le ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement

Ma question

M. Buon Tan alerte M. le ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement, sur l’application du supplément de loyer de solidarité (SLS) aux résidents de logements nouvellement conventionnés. La loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique a introduit un « droit d’option » sur les futurs conventionnements. En conséquence, les locataires concernés pourront choisir entre la poursuite de leur bail privé, ou l’application du SLS. Ce dispositif n’est cependant pas applicable aux conventionnements survenus avant la promulgation de la loi. Dans le 13ème arrondissement de Paris, de nombreux locataires, exclus de ce droit d’option, se voient donc infliger une double peine, leur loyer correspondant au cumul du loyer historiquement non conventionné et du SLS. Concrètement, les locataires sont soit contraints d’accepter ce surloyer, d’un niveau parfois très prohibitif, soit de quitter brutalement leur logement, et ce dans un contexte de forte tension du parc privé parisien. Par ailleurs, c’est bien la mixité sociale parisienne qui se trouve compromise, en contradiction avec l’esprit de la loi ELAN. Il lui demande si des mesures correctives sont à l’étude afin d’élargir l’application du droit d’option pour les logements autrefois privés devenus conventionnés.

La réponse du gouvernement (non publiée)

Je n’ai pas encore reçu de réponse à ma question.